Lors de mon arrivée à Paris, je développe ma cinéphilie et fréquente intensivement les salles obscures du quartier latin et celles de la cinémathèque. C'est aussi une période où je me nourris des arts plastiques. Puis, équipée d’une caméra super 8, et en autodidacte j’apprends sur le tas. Ces films sont alors projetés dans des galeries et lieux alternatifs. A cette époque, comme j’habite rue Daguerre, j’ai l’opportunité de croiser Agnès Varda qui m’accepte pour suivre un stage de montage dans son studio. Je commence aussi à écrire des scénarios ainsi que quelques textes sur le cinéma dont un publié dans la revue Documentaires.
Je travaille ensuite dans la presse comme Secrétaire de Rédaction, puis chef de rubrique roman-photos pour le magazine Nous Deux...
Selon un rythme irrégulier, je fabrique des films autoproduits de fiction, mais dont la recherche plastique peut aussi les entraîner vers des rives plus expérimentales, ou documentaires.